Tokyo Big6 Baseball League (Japon 6/7 : Tokyo)
Je me suis rendu deux fois à des matchs de Tokyo Big6 Baseball, la plus vieille compétition de baseball du Japon (100 ans) qui regroupe les 6 principales universités de Tokyo. Ça se déroule au célèbre Meiji Jingu Stadium, un stade à peine plus jeune (1926) et donc l’un des plus vieux stades de baseball du pays. Si vous ne pouvez pas y voir directement un match des Yakult Swallows, c’est une bonne alternative. Je dirais même plus, quoi qu’il arrive c’est à faire ! Un lieu et une compétition qui sont chargés d’Histoire.
Le sport universitaire, comme aux Etats-Unis, est central dans la société. Et vous allez y trouver une atmosphère unique, c’est une expérience enrichissante. En plus, ça se déroule chaque samedi et dimanche au cours de la saison, toujours dans ce stade. Et pour seulement 1 000 à 2 000 yens. Il y’a deux matchs par jour mais évidemment, je n’incite pas à rester 6h devant les matchs. Vous aurez le temps d’en faire le tour et de vous y ennuyer bien avant. Même pour n’y rester que 30-60 minutes, ça en vaut franchement la peine.
Le stade
Le stade, au-delà de son ancienneté, est donc un stade ouvert et ça offre une vue sensationnelle (comme les stades à Séoul et Busan en Corée). J’adore. Et vous voyez qu’on retrouve quand même une bonne affluence pour du simple sport universitaire. Vous avez donc des conditions très agréables, avec de nombreux stands ouverts dans les coursives. Vous pouvez même repartir avec un maillot de l’une des universités pour moins de 6 000 yens ou autres souvenirs. Personnellement, j’ai pris mon maillot de Meiji mais en l’achetant au magasin juste à côté, Mizuno Shop Jingu Gaien.
L’atmosphère
Dès l’arrivée au stade, vous remarquerez une atmosphère que vous n’avez jamais connu auparavant. Les joueurs des différentes équipes qui s’échauffent, les sections de supporters qui en font de même, déjà des traditions très ancrées à observer : la façon des cheerleaders de saluer chaque joueur et/ou “haut gradé” (je ne saurais définir où et quand s’arrêtait cette obligation) de l'université. Chaque cheerleader qui crie je ne sais quoi dès lors qu’elles mettent les pieds sur la surface du stade. Des rituels à foison qui fascinent.
Dans les tribunes, cette organisation militaire est encore plus frappante. Le dévouement de chaque membre de l’université en devient même hallucinant. Les tenues portées par les leaders des chants, des fanfares, etc… La prestance est dingue et presque flippante avec des gestuelles extrêmement strictes, et parfois caricaturales. Je m’arrête là pour faire aucune comparaison malencontreuse.
Les cheerleaders et autres animatrices font également preuve d’un dévouement total pour faire participer et chanter toute la section de supporters de l’université. Et au global, c’est souvent très bon puisque organisation militaire donc ni défaillance ni démotivation n’est acceptable.
Les matchs
Les matchs et résultats n’ont pas grande importance pour nous, je n’ai d’ailleurs assisté à aucun match au complet en y étant allé deux fois. Mais j’ai quand même analysé une différence avec le baseball professionnel : ils frappent plus souvent la balle à ce niveau qu’avec les pros. J’aurais plutôt pensé à l'inverse, que le niveau universitaire favoriserait les lanceurs. Mais finalement les balles sont probablement beaucoup moins travaillées, avec moins d’effets et de vitesse. Du coup les frappeurs arrivent très régulièrement à frapper la balle. J’ai trouvé que c’était vraiment un baseball différent de celui à niveau professionnel. Ni moins bien, ni mieux. Mais peut-être que pour un spectateur peu porté sur la beauté et/ou complexité du sport professionnel, c’est finalement plus accessible. Vous ne vous demanderez pas pourquoi personne n’arrive à frapper la balle.
Pour ma première fois dans ce stade, Voir mes photos sur instagram. Voir mes vidéos sur instagram.
Pour ma seconde expérience, Voir mes photos et vidéos sur instagram.
Batting Center
Mais pour ne pas être désobligeant envers le baseball, vous aurez tout le loisir au Japon d’aller vous-même frapper des balles dans un Batting Center et constater la difficulté ! J’en ai vu 3, et j’en ai testé un. C’est souvent bien rempli donc je vous conseille d’y aller à l’ouverture en semaine par exemple si vous espérez être un peu tranquille et ne pas vous taper la honte devant un mec qui attend son tour. Ce qui était plutôt mon cas.
C’est vraiment peu coûteux et très facile en tout cas de se lancer dans la partie. Vous avez des machines qui vous permettent d’acheter une carte ainsi qu’un nombre de parties. Le minimum que j’ai vu était de mettre 3 parties (3 x 20 balles) sur sa carte pour même pas 10€. Un divertissement relativement bon marché pour des lambdas comme nous qui veulent se faire un petit plaisir. Ensuite pareil, assez simple à mettre en fonction. Il suffit de poser sa carte sur la machine dédiée de votre zone de jeu, quelques réglages de vitesse et effets via des boutons - et + (un coup de Google Trad et c’est réglé) et c’est parti. Le matos est évidemment en accès libre : batte et casque (mais la machine ne va jamais vous envoyer la balle dans la gueule contrairement à un humain).
Vous trouverez un Batting Center directement sur le même lieu du stade : Meiji Jingu Gaien Batting Practice Range, avec en variante des joueurs de l’équipe première sur l’écran pour vous lancer la balle, etc.
Il y’a également Ikebukuro Batting Center, dans le quartier d’Ikebukuro : un quartier qui m’a semblé un peu plus orienté pour des divertissements et loisirs pour femmes ou enfants. C’était celui qui me faisait le plus rêver, sur les toits de Tokyo. Dans la réalité, si la météo n’est pas exceptionnelle vous allez rien observer du tout. Donc ce n’est pas tant que ça un bon argument. En revanche vous avez également quelques simulateurs de JV, panier de basket, etc au même endroit. Donc y’a moyen d’alterner les plaisirs, ou simplement observer les gens en faisant autre chose. Ce n’est d’ailleurs pas un problème de venir seulement observer. A chaque Batting Center y’a un grand couloir avec vue sur chaque zone de jeu. Donc il n’y a rien d’indiscret à venir jeter un œil comme ça. Cependant, sur celui-ci on a des vitres qui s'ajoutent aux filets. C'est donc moins agréable avec les reflets.
On a plutôt testé Active Akiba Batting Cage Centre, en plein Akihabara donc encore mieux situé. Et au dernier étage d’un centre commercial. Aucune excuse pour ne pas y passer. En y allant, vous pourrez même tomber sur les activités de golf. Classe.
Autres adresses en rapport avec le baseball
Si vraiment vous êtes un fan de baseball ou commencez à vous prendre au jeu, vous avez quelques magasins que je peux recommander : il y’a donc le magasin Mizuno à côté du stade, pour les produits officiels de la marque donc surtout les équipes universitaires surtout.
Au Tokyo Dome, stade des Yomiuri Giants, leur shop est ouvert toute la semaine et c’est la meilleure offre pour du merchandising officiel de l’équipe. De toute évidence, acheter directement au stade des équipes de baseball sera le meilleur rapport qualité-prix. Car sinon vous avez le magasin Selection à Shinjuku, avec une offre très complète sur les équipes japonaises et américaines. Mais les articles seront plus chers, surtout côté MLB puisque c’est importé. L’offre n’en reste pas moins impressionnante, d’autant plus autour des Dodgers et de Shohei Ohtani. A réserver au vrai passionné qui cherche au-delà du simple souvenir.
J’ai également été au musée du Temple de la renommée du baseball du Japon, au Tokyo Dome. Je n’y serais pas allé un jour sans pluie, mais c’est toujours sympa si vous êtes curieux mais vous n’y comprendrez rien puisque c’est à 95% en japonais uniquement. En plus, il y avait une exposition spéciale pour l’anniversaire du Tokyo Big6 Baseball. J’étais dans le thème. Et j’aime bien voir les maillots de baseball, ils sont si beaux.
Tokyo
Non, je n’ai pas oublié de parler de Tokyo ! Bon, il y’a déjà la seconde partie qui abordait la partie la moins réjouissante pour ma part : la société japonaise et les japonais. Mais on va quand même en dire beaucoup de bien maintenant.
Le shopping
Tout simplement, Tokyo c’est déjà la ville où tout est possible, et tout est permis (sauf discuter ou traverser au feu rouge). Les plus grands magasins quelque soit les domaines, les loisirs fantasques, etc. Donc c’est difficile d’être rabat-joie là-dessus. Je ne suis moi-même généralement pas fan du shopping, et souvent celui qui réfrène les envies des autres. Mais à Tokyo, c’est fascinant même dans les domaines que je n’apprécie pas et on dit jamais non à un petit tour dans un Book Off par exemple. Et dans ceux que j’aime, j’ai déjà parlé de Tower Records mais on a aussi Yodobashi pour les produits électroniques. Les marques de vêtements ont souvent des collections uniques pour le Japon. On oublie évidemment pas tous les magasins en lien avec la culture anime / JV, le nombre de pop-up stores (souvent sur réservation et/ou avec des files hallucinantes) ou les magasins spécialisés sur un anime ou dessin animé divers et variés… C’est infini. Donc ici à Tokyo, oui le shopping en vaut véritablement la peine.
Les quartiers : Asakusa, Shibuya, Akihabara, Shinjuku
Pour les quartiers “touristiques” de Tokyo, ma préférence va sans aucune hésitation pour Asakusa. On ne fait pas plus beau que ce quartier, si en plus vous avez la chance de le faire quand c’est pas impossible d’y circuler. Pendant mes vacances, c’était la dynamique tout à fait normale d’un tel quartier. Et si la météo est mauvaise, ça ne rendra les scènes qu’encore plus hypnotisantes avec les reflets de la pluie sur le sol, les parapluies, etc. Finalement, à Séoul il avait fait tellement beau que j’ai manqué de trouver des scènes aussi magnifiques (fréquentes dans les dramas). J’aime ce quartier car on a le côté Architecture/Histoire avec le sanctuaire Asakusa et d’autres temples environnants, mais c’est aussi le quartier avec essentiellement des restaurants. La vibe est vraiment bonne.
A l’inverse, Shibuya, principal quartier commerçant, c’est génial pour le shopping et toujours impressionnant mais c’est quand même moins “humain”, moins lié à des émotions et sentiments qui nous prennent aux tripes. Et unpopular opinion : rien à foutre de Shibuya Crossing. Observer un embouteillage de piétons, depuis quand c’est fascinant ? En vrai, y'a même pas tant de monde que ça. Y'a rien à voir.
Ci-dessous, quelques photos depuis Shibuya Sky. Sur la partie sur Osaka, je donnais déjà mon avis : je l'ai trouvé moins bien ici. Ce n'est qu'un paysage urbain et puisque voir Shibuya Crossing ne m'inspire rien... Une activité exclusivement réservée aux touristes, à la photographie et aux réseaux sociaux. Cela ne m'intéresse pas, perte de temps et d'argent, mais c'est vraiment propre à chacun.
Pire avec Akihabara. Alors oui, Tokyo arrive continuellement à fasciner par sa démesure. Mais ça vient aussi avec de l’écœurement. Quand on a compris que les japonais sont accrocs aux pachinkos, aux figurines, aux soubrettes, aux gros seins virtuels et j’en passe, on commence à souffler. Fascinant mais aussi répugnant. Et j’essaie de me détacher du fait que les néons, la nuit, embellissent chaque coin de la ville.
C’est le cas de Shinjuku le soir. En tant que touriste, ces quartiers sont nécessaires parce que c’est impressionnant, qu'on n'y reste pas insensible. Néanmoins c’est encore un peu plus repoussant car on a beaucoup de rabatteurs pour toutes les conneries de maid café, clubs, etc.
Et si ce n’est pas ça, les rues les plus exceptionnelles sont surtout occupées par les touristes (Omoide Yokocho Memory Lane, Shinjuku Golden Gai). Ce ne sont pas les endroits qui m’attirent pour m'arrêter.
Mais comme je l’ai dit dans la première partie de mon dossier sur le Japon, il y’a d’innombrables façons d’observer Tokyo et le Japon : le matin, la journée, le soir, sous la pluie, etc avec une fréquentation variable. Et on tire toujours quelque chose de différent chaque situation. Tokyo, c’est une zone grise en permanence entre ce qui m’attire et ce qui me repousse.
Les quartiers alternatifs : d’Ouest en Est
Et évidemment, Tokyo est si gigantesque qu’un avis sur une semaine basé principalement sur les gros quartiers ne saurait être entièrement objectif. En l'occurrence, j’ai trouvé plein de quartiers, moins populaires, dont se dégageait un très bon mood.
J’ai été à une soirée de plusieurs concerts au Basemant Bar, à Shimo-Kitazawa. C’est beaucoup de commerces vintage, de friperies. C’est peut-être assez peu diversifié sur le type de magasins dans l’avenue principale mais le quartier reste très agréable. Le fait d’y être allé avec un but aide à mon ressenti. Difficile de dire si le détour en vaut la peine sur des vacances courtes. Mais déjà, surveiller la programmation du Basement Bar est une bonne chose à faire.
Harajuku, bien trop touristique et orienté pour les touristes (red flag pour manger dans le secteur), n’en reste pas moins un passage obligatoire pour le sanctuaire Meiji-jingū. J’ai eu de la chance d’y tomber pendant un mariage, ce qui rendait le lieu dynamique pour les meilleures raisons. Et vous aurez donc reconnu au nom que c’est pas trop loin du stade de baseball. A combiner éventuellement ensemble.
Roppongi, on y est passé un peu vite. Dans ces conditions, cela ne m’a pas marqué. Il y avait un peu d’animations avec le festival Roppongi Art Night, où l’on a profité d’un spectacle de ballet en extérieur.
Plus au Sud : Ginza, le quartier pour du shopping haut de gamme où s'enchaînent les boutiques de marques de luxe. Donc aucun intérêt à moins d’être riche et de vouloir dépenser stupidement son argent.
On a ensuite décalé vers Tsukiji : le quartier est tellement destiné aux touristes que les commerces affichent tout en anglais, et le japonais peut carrément être absent. Vous verrez ça nulle part ailleurs au Japon. Si vous allez au Japon pour vous retrouver à manger dans ce genre d’endroits, vous n'avez rien compris au voyage.
Puis on a terminé sur Tsukishima. C’était en pleine journée donc c’était mort mais j’ai beaucoup aimé ce que j’ai vu. Ça me laisse une très bonne impression pour venir ici en soirée et manger dans la rue Nishinaka dori St.
Pour continuer avec une autre île : je conseille de faire un tour à Odaiba, où se trouve la statue de Gundam et la statue de la Liberté. Le simple fait d’emprunter le métro pour y aller en vaut la peine. Cela permet d’avoir un aperçu assez large des îles de Tokyo.
Désormais à l’Est, sur l’un de nos premiers jours, on était parti de Ueno jusqu’à Yanaka. Ueno quartier plutôt intéressant.
A l’inverse de Yanaka, sans intérêt et blindé de touristes. D’où sort sa légende du “quartier des chats” ? Car on en a vu aucun, à part vendu en babiole.
En revanche, entre Ueno et Yanaka, on a fait le chemin à pied en traversant Nezu. Vous traversez Nezu, y’a pas un seul touriste, c’est très authentique. J’ai bien aimé faire le chemin par ce quartier, qui n’a sinon théoriquement pas grand chose à offrir au touriste.
Et enfin, sur l’un de mes derniers jours, quand l’inspiration me manquait et sur le retour du match de Kashiwa Reysol (compte-rendu suivant), je me suis arrêté au feeling à Kita-Senju. J’ai vu sur Google Maps que ça semblait être une zone animée, donc pourquoi ne pas s’arrêter. Je recommande d’ailleurs cette démarche.
Il y’a tellement à explorer sur Tokyo. Et les transports en commun sont prévus et tarifés en fonction de votre distance et des différentes compagnies de transport. Donc, dans mon exemple, dans tous les cas j’avais un changement à faire en quittant une station pour en récupérer une autre et donc repayer un montant fixe. Dans ce cas, autant en profiter pour visiter les alentours.
Le soir, on retrouve la nightlife traditionnelle des villes japonaises (clubs, etc) mais à l’écart du tourisme (j’ai pas croisé un seul non japonais) et dans un environnement quand même plus attirant, plus “humain”. Je me suis baladé plus longtemps que je le prévoyais dans le quartier, repassant plusieurs fois aux mêmes endroits car je m’y plaisais bien. Et c’est parfois en allant dans des quartiers moins populaires qu’on tombe plus facilement sur des bons commerces pour les locaux : acheter en fin de soirée son repas en promo directement chez un vendeur de sushis, c’est bien mieux que finir au 7Eleven. Donc voilà, un petit stop avec l’idée d’y manger quelque part, c’est suffisant comme justification pour s’y rendre et vaincre la monotonie de la supérette de fin de soirée.
Les sorties
Enfin, pêle-mêle, quelques souvenirs de mes autres sorties au cours de ce séjour. Car évidemment, Tokyo a une infinie d'activités à nous proposer. Du foot, du baseball, des petits concerts d'artistes indépendants, des gros concerts parmi ce que j'ai fait. J'ai également pu constater sur les billetteries et Chiketto qu'il y'avait énormément d'évenements de catch. Si vous en êtes un fan, vous en trouverez facilement. J'ai également vu de nombreuses promos dans les villes sur le basket pour le lancement de la saison. Il a d'ailleurs été inauguré la Toyota Arena pendant notre séjour, nouvelle maison de l'équipe de B.League des Alvark Tokyo. Si vous êtes un peu curieux sur le basket au Japon, j'avais vu cet entretien de Damien Inglis sur First Team.
The Grand Sumo Tournament, l'un des 6 plus grands tournois de sumo de l'année. Les billets s'achètent sur le site https://sumo.pia.jp/en/ et vous retrouvez toutes les infos très clairement. Dans mon cas, c'était sold-out immédiatement. Je n'ai pas réussi à avoir mon premier choix donc j'ai pris la veille. C'était un beau évènement pour découvrir le sumo. Il faut savoir que ça se passe sur toute une journée, la matinée étant des combats de sumo des divisions inférieures et la foule ne s'y presse donc pas tellement. L'atmosphère ne devient intéressante qu'au cours de l'après-midi.
Pour avoir fait l'évènement à Londres (et j'irai à Paris), non ce n'est pas plus mythique d'en voir au Japon. Si la salle est principalement connue et dédiée à ça, cela reste une salle ordinaire de l'extérieur et de l'intérieur. Le Royal Albert Hall à Londres était une salle plus iconique (et petite) pour en voir, avec des sessions plus denses aussi.
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Norah Jones dans la salle Nippon Budokan. On choisit rarement sa place lorsqu'on achète un concert au Japon. On peut seulement choisir entre quelques catégories nommées par des lettres.
Pour les Foo Fighters (et Otoboke Beaver) à la Saitama Super Arena, on a encore été moins bien servi. Mais c'est une salle de 37 000 places donc il fallait s'attendre à pouvoir être loin. A noter qu'il y'avait des sièges pour toutes les personnes en "fosse or". On a eu peur mais les gens se sont quand même levé quand les groupes jouaient. Cependant, ça vous indique déjà que ça ne peut pas finir en pogo. Du coup, l'ambiance la plus mouvementée (à l'échelle du Japon...), était au fond de la fosse. Curieuse façon de faire quand même. Est-ce une situation fréquente ?
Meaningful Stone (avec iVY) @ WPU Shinjuku Gallery. Là on était sur du petit concert indépendant avec achat de son entrée directement sur place. On était que quelques dizaines. Particularité de l'Asie, en tout cas de la Corée et du Japon : il y'a une proximité et un lien fort entre l'artiste et les fans. En Corée, j'avais dû parler des fans qui avaient des cadeaux (fleurs, etc) pour une artiste. Ici, déjà on achète encore davantage de merchandising pour soutenir un artiste : "serviette" toujours populaire pour les équipes sportives et les artistes, CD ou vinyle puisque c'est un marché toujours fort ici. Et même des plus petits objets puisque ces pays aiment les cartes, etc. A la fin du concert, une activité avec des fans sélectionnés pour créer des bracelets avec les artistes étaient organisées. C'est vraiment mignon de voir ce rapport entre les artistes et fans.
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La même artiste, cette fois-ci chez le disquaire Disk Union Jazz Tokyo. Même état d'esprit ici. Alors je maitrise pas du tout en France mais je suppose que les évenements FNAC et autres s'en approchent. Evènement gratuit en aussi petit comité, où vous êtes invité à rencontrer l'artiste et à échanger quelques mots avec. Pour ces deux évenements, l'artiste prenait également beaucoup de temps pour parler pendant le concert (traduit par un employé ou membre du public). Là-aussi, je l'avais constaté en Corée du Sud. Dans ces pays vous avez même des "Fan meeting" payants où l'accent est mis sur l'interaction avec le public.
L’expérience groundhopping
Je l’ai dit dès le départ de ce compte-rendu : voir un match du Tokyo Big6 Baseball c’est génial. C’est au-delà du sport en lui-même, c’est la plus belle manière de s’imprégner d’une culture sportive d’un pays, les prémices de ce que vous voyez plus tard en foot ou baseball pro. Et si vous me lisez sur ostadium.com, vous aimez probablement le sport. Pour le prix, la fréquence des matchs, même celui qui n’aime pas le sport a tout intérêt à suivre le mouvement et découvrir ça pendant 1 heure. Je finissais par ne quasiment plus regarder le terrain, personnellement. Le supportérisme en université est déjà si captivant à observer. Et pas dans n’importe quel stade ! J’ai dû me forcer à ne pas y retourner une troisième fois…