Saisie du stade du Standard de Liège
Rien ne va plus dans le plat pays, surtout pour l'avenir du club de football de Liège dont son stade et ses infrastructures avoisinants ont été saisis à titre conservatoire.
Que se passe-t-il du côté du Standard de Liège ? Il y a trois ans, le ministre de l'économie belge validait le permis de rénovation et d'extension du Stade de Sclessin. Sauf qu'un an après, le club et la société Immobilière (propriétaire du stade) étaient vendus par Bruno Venanzi à 777 partners, une compagnie d'investissement basée à Miami. Après la revente, les nouveaux propriétaires annulaient le projet de rénovation du stade ; ils jugeaient que le projet était trop risqué financièrement pour le club.
Sauf que des investissements ont été faits par des partenaires du projet, tout comme le cabinet d'architecture, Assar, mandaté en 2017 pour rénover le stade. La société originaire de Liège demande son dû ; 3,2 millions d'euros que le nouveau propriétaire refuse de payer, la somme étant jugée trop excessive. Les deux entités se retrouvent donc au tribunal.
La situation ne va pas en s'améliorant, le pensionnaire de Jupiler Pro League est à vendre ; 777 Partners semble avoir des problèmes financiers. De ce fait, le tribunal de Première instance de Liège vient d’ordonner la saisie du stade, des terrains et installations environnantes ; rendant difficile la revente du club.
Dans le dossier des saisies, c'est assez compliqué car il y a aussi une saisie des actions du stade et du club par Bruno Venanzi et les anciens actionnaires de l’Immobilière qui n’ont pas été payés par 777 Partners. Le club et Bruno Venanzi sont en conflits suite à un prêt effectué par l'ancien président, toujours pas remboursé.
Niveau sportif et malgré la saisie, le club pourra profiter du Stade de Sclessin, tout comme l'équipe féminine, pensionnaire de Women's Super League.