CM2026 : un toit rétractable pour le Stade Olympique de Montréal ?

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La perspective d'accueillir la Coupe du Monde FIFA en 2026 oblige à mettre aux normes l'éléphant blanc québécois.

Cette semaine, le trio composé des Etats-Unis, du Mexique et du Canada a remporté l'organisation de la Coupe du Monde FIFA 2026. Elle se déroulera dans 16 stades pour accueillir pas moins de 48 participants. 23 villes sont candidates ( 17 états-uniennes, 3 mexicaines et 3 canadiennes ) ; nous connaitrons la liste définitive d'ici 2021. Mais en attendant, certains sites commencent leur stratégie de communication, comme au Québec par exemple.

Le Stade Olympique de Montréal a été inauguré pour les Jeux Olympiques d'été de 1976, en explosant le budget initial. L'immense stade surmonté d'une tour détient le record du monde du budget dépassé, en pourcentage du prix estimé au départ, 1990 % ; passant de 148 millions de dollars canadiens à près de 3 milliards pour la livraison. De plus, il faut ajouter les changements opérés sur le toit, car ce dernier ne résistait pas au poids de la neige ; c'est sûr qu'à Montréal, il neige rarement...

Et justement, nous revenons sur cette histoire rocambolesque, car pour accueillir des rencontres internationales aux normes FIFA, il ne faut pas de toit. Comme cet élément architectural est indispensable pour se protéger des hivers rugueux, le Parc Olympique et le Québec envisagent la construction d'un toit rétractable ; comme proposé à l'origine par l’architecte français Roger Taillibert, auteur du stade olympique.

Quarante ans après, le stade québécois pourrait enfin être finalisé.

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