1. FC Saarbrücken - SV Waldhof Mannheim
Un week-end dans les divisions inférieures allemandes qui débute samedi avec le Südwest-Derby 1. FC Saarbrücken - SV Waldhof Mannheim. Le parfum de derby se fera sentir au matin (match à 14:00) par la présence policière impressionnante en gare avec une cinquantaine de camions.
Le stade
On accède facilement au Ludwigsparkstadion depuis la gare, ce qui donne le petit côté sympa de se rendre tous ensemble au stade.
J’apprécie la conception du stade avec les coins dégagés, sans tribune. Des supporters ne rejoignent ainsi pas leur siège et peuvent regarder librement le match debout depuis chaque angle. Mais j'y vois assez peu d'intérêt de regarder de si loin alors que toutes les places donnent une bonne visibilité. Par contre plus intéressant on peut aussi regarder depuis les couloirs en haut des tribunes. J'aime systématiquement les stades qui permettent de se promener ainsi sur la largeur d'une tribune pendant un match.
L’atmosphère
Ce match célébrait par le Virage Est Saarbrucken les 25 ans d’amitié entre supporters sarrebruckois et nancéiens avec une belle animation, la seule du match, pour l’entrée des joueurs. L’activité restera continu pendant le match, aussi bien pour eux que pour les supporters visiteurs. Néanmoins on était sur des airs répétitifs et jamais transcendant, si bien que je n’y ai pas apporté énormément d’attention. Une fois passée l'hymne, la participation des latérales était également rare voire inexistante (à l'échelle de nos habitudes en Allemagne).
La rivalité entre les supporters des deux clubs ne s’est jamais faite sentir non plus (ndlr : je ne comprends pas l'allemand si des chants ont été échangé). J’ai plutôt été déçu de ce ressenti. De mon expérience, je ne pense pas qu’on y perde à assister à un match qui ne soit pas un derby. Certains parcages doivent même être plus impressionnants.
En somme, les supporters ne m'ont pas apporté un grand dépaysement culturel. Normal, me direz-vous. On est quelques kilomètres après la frontière. Au-delà de l'ambiance, j'entends par là, par exemple les supporters de +40 ans avec des vestes en jean 90s avec des logos brodés, etc. Ces petites choses qui te font dire "Ah, ça c'est l'Allemagne !". Typiquement, ce que j'ai pris peu de temps à ressentir le lendemain à Kaiserslautern.
Le match
En plus, le match ne s’est animé qu’en fin de partie avec un premier but de Waldhof Mannheim à la 74ème et l’égalisation de Saarbrücken de 88ème minute, sans explosion outre mesure des supporters. Un match nul, c'est frustrant.
L’expérience groundhopping
Verdict relativement mitigé face à mes attentes peut-être trop élevés. Enfin, c'était sympa mais ça ne dépassait pas cette impression "générique". Mais le stade est quand même bien cool. Enfin, petite recommandation rapide d’un excellent kekab avec propriétaire très sympa : le Peace Kebab Haus (cash obligatoire).
