Wolves - Everton

On débute notre week-end du réveillon par un déplacement à Wolverhampton. Le Molineux Stadium est un stade que j’ai toujours souhaité faire.

On atterrissait à Liverpool donc pour nous y rendre on a pris le train pour 13€ pour à peine une heure et demi de trajet. Attention, en Angleterre (comme en France) les tarifs augmentent progressivement. Dans notre cas, comme j’avais encore un doute sur le match qu’on allait faire, par précaution j’avais acheté jusqu’à Birmingham pour le même prix. Aston Villa jouait le même jour.

On a fait l’effort de visiter Wolverhampton mais y’a rien à y voir. On a mangé un breakfast au Tunwalls English Kitchen, le lieu est sympa. On en a été très satisfait (grosse quantité notamment) et j’avais pas vu mieux dans mes recherches même si on reste dans le classique. Après le match on a mangé au German Doner Kebab (quelques choix qui sortent de l’ordinaire : kebab en panini pour moi), c’était bon également pour du fast-food.

La billetterie

Les matchs des Wolves atteignent généralement les ventes générales, et y’a même pas besoin de se presser pour se garantir une place seule. Mais la période des fêtes a sa popularité, alors que le site vendait déjà au grand public des matchs pour le début d’année, celui-ci contre Everton n’était accessible qu’aux membres. Je suis donc passé par des contacts. Pour trouver deux places côte à côte il a fallu sélectionner nos places dans la seule tribune non couverte du stade SW. C’était un risque qui s’est avéré payant car on a pas eu la pluie.

Pour le côté pratique qui ravira les collectionneurs, vous pouvez échanger votre e-ticket contre un vrai billet papier à la billetterie. On salue l’initiative.

Le stade

Le Molineux Stadium est accessible directement à pied depuis la gare et la ville de Wolverhampton. Un stade qui m’a donc toujours intrigué par ses nuances de jaune, sa tribune latérale incurvée et son autre tribune latérale basse exclusivement réservée aux visiteurs. Voilà déjà 3 éléments qui distinguent clairement le Molineux Stadium des autres stades et lui font une “personnalité” unique.

Autour du stade, on a un peu d’animations avec notamment une fan zone faite avec les moyens du bord sur un espace de parking pour amuser quelques enfants et différents stands pour consommer. A cause de notre “tribune”, je ne pourrais pas juger les coursives car ça se voyait que notre espace est là pour dépanner : sanitaires préfabriquées, petit stand de consommation dans un espace couvert réduit à destination du public de notre petite tribune. Il est quasi certain que les autres secteurs du stade sont plus fournis et mélangés entre fans.

A notre siège, on se sent finalement moins exclu qu’on ne l’aurait cru avec cette “fausse” tribune. Et continuons d’y voir le positif : en étant dans notre coin, on a un parfait aperçu du stade tel qu’il a été pensé et construit à l’origine.

En revanche, bien que la tribune latérale principale soit très appréciable visuellement, sa forme n’est ni logique ni pratique pour un stade : les supporters sont inutilement éloignés du terrain. Et les premiers rangs n’étant pas surélevés au terrain, ça doit être de mauvaises places. On a ni visibilité, ni proximité avec le terrain.

Atmosphère

Sans mauvaise surprise, l’atmosphère pour un match des Wolves est celle à laquelle je m’attendais. Le club et ses supporters ont une bonne réputation qu’ils ont démontré sur ce match. Dans le virage à notre droite, toute la tribune était debout avec des encouragements constants caractéristiques des tribunes anglaises mais aussi des chants réguliers. On a pas subi de “silence” pesant. Et heureusement qu’on a pu compter sur eux.

On a l’habitude de dire qu’en Angleterre, ce sont les parcages visiteurs qui font l’ambiance. Et bien sur ce match malgré un emplacement rêvé, on a jamais entendu les supporters d’Everton si ce n’est au début pour contester contre la Premier League (suite aux sanctions) avec des affiches "Corrupt". C’est dommage car l’emplacement des visiteurs dans ce stade est exceptionnel.

Le match

Il faut cependant reconnaître que les événements du match ont été dans le sens des Wolves : une équipe qui joue bien au football contre une équipe nulle à chier. Alors forcément, les Wolves se sont bien amusés et nous aussi. C’était moins rigolo pour Everton qui ressemblait à une équipe qui n’a aucune idée de ce qu’elle fait. 3-0 sans forcer. Cela aurait mérité davantage à l’image d’un très bon Hwang Hee-chan, dont la communauté coréenne est très présente au stade (et dans la boutique du stade), qui a largement manqué de réussite.

Pour Everton c’est J. Pickford qui a marqué mon attention en seconde mi-temps. Il passe son temps à recadrer, conseiller, motiver ses coéquipiers même à 3-0 en jouant comme de la merde, lui compris. Il faut voir les gestuelles et discussions (à sens unique) permanentes : c’est quasi comique et ça doit sérieusement casser les couilles de ses coéquipiers. Puis les longs dégagements en mode on est dans les années 90, ça a démontré son inefficacité.

L’expérience groundhopping

Très bonne expérience au stade, et pourtant les matchs suivants de nos vacances nous feront plus tard relativiser car on a vu encore mieux (dont la surprise Tranmere). Malgré toutes les qualités énoncées, ce n'est peut-être pas le stade qu’on est incité à faire rapidement puisqu’en contrepartie on a surtout envie de ne jamais mettre les pieds à Birmingham (sauf pour un match d’Aston Villa). Dans notre cas, j’avais déjà fait le tour des principaux clubs anglais. Et surtout, on était sur un samedi où seule la Premier League jouait. Cela tombait donc bien, en ayant pu gérer des bons prix en train et sur la billetterie.