Rencontre

Olympiakos FC vs Levadiakos (+ Guide nouvelle procédure de billetterie)

Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire d’Athènes et la richesse de cette ville historique, car je pense que vous n’avez rien à apprendre là-dessus (voir le voyage à Athènes en 4 parties de RomainAuStade). En revanche, voici une petite astuce : le Pass Musée à 30 € est très avantageux dès que vous enchaînez deux musées (l’Acropole en fait partie). Pour le métro, le Pass de 5 jours à 8,50 € est un bon plan pour explorer la ville.

Passons maintenant au football. Le week-end à Athènes m’offrait un alléchant AEK vs PAOK, ainsi qu’un petit Olympiakos vs Levadiakos.

La rareté des places et l’incertitude d’en trouver cinq pour le match de l’AEK ont rapidement fait pencher la balance en faveur d’Olympiakos, malgré l’adversaire classé en avant-dernière position.

Comment obtenir des tickets

Voici maintenant comment obtenir les tickets, le membership (carte de membre), et comment tout synchroniser avec l’application Gov.gr Wallet.

Ce processus s’applique à tous les matchs du championnat grec ainsi qu’au basketball.

  1. Achat du membership pour l’Olympiakos

Pour acheter le membership, j’ai dû rallumer un ordinateur afin de pouvoir traduire la page web en grec. Voici le lien :

Inscription Membership Olympiakos

Il faut s’inscrire, puis acheter le pass numérique à 15 €, valable un an.

Pour les autres clubs, les billets sont plus facilement accessibles sur : Ticketmaster Grèce

  1. Achat des billets

Une fois muni du membership (valable pour un seul billet), vous pouvez acheter votre place. Pour cinq places, il vous faut donc cinq memberships.

Vous trouverez la plupart des places sur Ticketmaster. Ensuite, c’est comme n’importe quelle billetterie : vous choisissez votre siège dans le stade. Personnellement, pour Olympiakos, j’ai choisi la porte 10 pour avoir une vue sur les ultras de la « Gate 7 ».

Avant de procéder au paiement, vous devez entrer vos informations personnelles, votre code de membership et votre numéro d’identité. Si vous avez un passeport, privilégiez le numéro du passeport !

  1. Validation et ajout du billet dans Gov.gr Wallet

Une fois votre billet acheté, vous le recevrez par email ou en téléchargement. Cependant, vous ne pouvez pas encore vous rendre au stade sans valider votre identité.

C’est ici que votre smartphone dernier cris, avec lecture NFC entre en jeu. Pas de panique pour ceux qui ont un téléphone à clapet, je vous explique plus bas.

Téléchargez l’application Gov.gr Wallet

et choisissez l’option Event Tickets.

Vous devrez photographier la page d’identité de votre passeport avec vos informations personnelles, puis scanner la puce NFC du passeport en posant le téléphone sur le bas de la face avant du passeport pendant une dizaine de secondes. Si le scan échoue, essayez de déplacer légèrement le téléphone.

  1. Ajouter votre ticket

Une fois l’identité validée, vous pouvez ajouter votre billet dans l’application. Il suffit d’entrer la série de chiffres en gras sur votre billet. Un QR code apparaîtra avec vos informations personnelles. Félicitations, vous êtes prêt à franchir les portiques et scanners d’entrée du stade !

5.Alternative

Si vous n’avez pas de passeport biométrique, de smartphone adapté, ou si vous avez du mal avec l’application, il y a une solution simple :

  • des guichets sont ouverts autour du stade jusqu’à 4 heures avant le match. Je m’y suis présenté deux heures avant, avec une attente de 20 minutes. Une guichetière a récupéré mon billet et le membership imprimé, vérifié la carte d’identité de mon ami, et nous a remis un ticket papier avec QR code.

Rien de plus simple ! Juste de la patience

Toutes les étapes peuvent sembler compliqué au premier abord, mais vous verrez, c’est assez simple.

Le stade et l’ambiance

Le stade de l’Olympiakos, le stade Karaïskaki, est situé dans la banlieue d’Athènes, au Pirée, le principal port du pays. Il est à quelques centaines de mètres de la mer, dans une zone multisports dédiée au club. On aperçoit également la salle de basket avec sa forme originale. Le stade est accessible en métro, qui vous dépose littéralement au pied de l’enceinte.

Nous en avons profité pour nous promener en bord de mer, découvrir les environs et boire un verre en terrasse avant le match, ce qui était très agréable. Derrière le stade, le quartier est calme, avec quelques graffitis aux couleurs du club. Ce jour-là, l’ambiance autour du match était plutôt familiale.

Le stade moderne, construit en 2004, abrite au rez-de-chaussée la boutique du club, des restaurants, un bar à cocktails, une salle de fitness, ainsi que d’autres espaces qui rappellent une galerie commerciale….

Au abord du parvis, il n’y a pas de vendeurs ambulants comme on en voit souvent dans d’autres pays. Pas de nourriture, de boissons ou de vêtements au couleurs du club.

Au premier étage, on trouve un seul point de restauration, sponsorisé par Coca-Cola. Pas d’alcool, seulement des sodas, des pipas et du pop-corn.

Une fois installé, j’ai vraiment apprécié l’architecture du stade. C’est une belle arène, et il n’y a aucun problème de visibilité, peu importe où vous êtes placé (sauf peut-être derrière les filets au niveau des corners et de la tribune ultras). La tribune presse et VIP en face de nous était clairsemée, mais je la trouvais esthétique.

Le match

Le stade était bien rempli malgré une affiche peu attrayante, Levadiakos étant avant-dernier du championnat. La fameuse « Gate 7 » était également clairsemée, avec un bloc supérieur bien compact, mais de nombreux rangs vides en dessous.

Les premiers chants ont été lancés rapidement, et après trois minutes de jeu, Olympiakos menait déjà 1-0. À la 20e minute, c’était 2-0, mais l’ambiance est devenue monotone, avec des chants calmes et lents. Le public profitait du spectacle et du soleil d’un dimanche après-midi.

Juste avant la mi-temps, l’adversaire a réduit l’écart. À la reprise, l’ambiance restait détendue, avec quelques chants sporadiques repris par tout le stade. C’était beau, mais sans réelle ferveur. Jusqu’à l’égalisation des visiteurs : là, le stade s’est réveillé, les gens se sont levés, ont poussé leur équipe et contesté les décisions arbitrales. L’atmosphère s’est enflammée dans le dernier quart d’heure, avec la Gate 9 qui redoublait d’efforts.

Cependant, sur le terrain, la prestation d’Olympiakos n’était pas au niveau attendu. Et vu les sifflets à la fin du match, je n’étais pas le seul à être déçu.

Conclusion

Malgré tout, ce fut une belle expérience. Le public grec répond présent lorsque l’équipe a besoin de soutien, et l’ambiance peut devenir intense. Toutefois, la Gate 7 ne m’a pas totalement convaincu. Elle chante pendant 90 minutes, mais il y a des hauts et des bas, et les rangs vides derrière le but étaient un peu décevants.

Peut-être que l’affiche n’était pas la meilleure, mais je me dis que pour un derby, l’ambiance doit être électrique. On sent que tout le stade n’attend qu’un moment clé pour s’embraser.

Point +

- la ville, le pays, la nourriture, le soleil.
- L’emplacement du stade, très pratique avec le métro.
- Le stade est magnifique à mes yeux,
et c’est rare mais plutôt confortable avec de l’espace pour les jambes.
- Les supporters Grecs à 200% quand l’équipe a besoin.

Point -

- Stade moderne avec des boutiques au RDC en mode gallerie commerciale
- L’ambiance de la Gate 7
- Pas de possibilité de manger au stade.