Rencontre

Toronto Maple Leafs - New York Islanders (NHL) et Toronto Raptors - Brooklyn Nets (NBA)

Toronto Maple Leafs - New York Islanders (NHL) et Toronto Raptors - Brooklyn Nets (NBA)

Le transport

Au cours de nos vacances au Canada avec pour point d'arrivée Montréal (j'en parlerai avec un match de AHL du Rocket de Laval), on a rejoint Toronto par Megabus de nuit pour 140$ CA A/R par personne et environ 6 heures de trajet.

Leur réseau ferroviaire est peu développé/entretenu, y compris sur un axe géographique qui paraît aussi important que Montréal et Toronto (près de 5 M d'habitants à eux deux) séparés de seulement 550 km, soit à peine plus qu’un Paris - Lyon. Même en faisant exception des différences de prix, le bus est une solution aussi rapide (5h30 théorique en train 5x par jour) et qui a le mérite d’exister de nuit. Y'a qu'à voir l'affichage en gare pour comprendre l'offre journalière rachitique. Il reste évidemment la solution moins écologique de l'avion...

Le Canada est en effet le seul pays du G7 à ne pas proposer de grande vitesse ferroviaire (120 km/h max au lieu de 300). La situation a même empiré de génération en génération, avec pour cause l’usage des mêmes rails que ceux du transport de marchandise dont le fret a augmenté et qui a la priorité. Ce qui peut ainsi entraîner plusieurs heures de retard sur le transport de passagers.

Why are Canada’s passenger trains so slow?

La ville

Toronto est une ville très différente et complémentaire de Montréal. Elles n'ont en fait rien en commun. Puisqu'on y a été fin décembre - début janvier, parlons de l'hiver : L'hiver n'a aucun impact sur la dynamique d'une ville comme Toronto. On a toujours un œil sur quelque chose. Que ce soit :

  • de l’architecture variée des bâtiments à admirer.
  • de quartiers uniques à découvrir, ci-dessous mes 3 préférées en photos :
  • Kensington Market
  • Graffiti Alley
  • Distillery District
  • des îles habitées (Ward's Island), qui même en hiver conservent un intérêt à se parcourir pour retrouver la nature et se balader.
  • ou d’une excursion à Niagara Falls (du nom de la ville) pour voir les Chutes du Niagara (cf. la vidéo) : 11£ A/R en Megabus et - de 2h de route. Les enfants apprécieront également le centre-ville faisant office de mini parc d'attractions / fête foraine.

Mais la différence qui saute aux yeux avec Montréal, c'est encore l'aspect démographique et multiculturel de la ville. Il y’a bien entendu la langue qui change, mais surtout 45.8% de la population de Toronto est issue de l’immigration (1.286.140) dont 55.7% est née en Asie : Philippines, Chine et Inde en sont les 3 principaux représentants.

2021 Census Backgrounder on Citizenship Immigration Ethnicity Race Religion Mobility Migration

Celle-ci est en partie expliquée par l'immigration au cours des émeutes de 1967 à Hong-Kong ainsi que suite à la Guerre du Vietnam, conjointement aux opportunités de travail nombreuses à Toronto, y compris pour des emplois hautement qualifiés.

En conclusion, vous pouvez passer au minimum 4 jours complets sur Toronto. On l’a fait sur un gros rythme en trois jours (dont Niagara Falls) mais sans pouvoir s’attarder sur un seul musée et/ou une seule visite.

Le sport

Et point non moins important pour une ville, surtout sur ostadium.com, l'offre sportive qui vous prendra indéniablement du temps. Les grandes ligues sportives américaines (sauf la NFL) ont une franchise représentant Toronto et fortement soutenue par la population locale. En MLB avec les Blue Jays (33 000), en MLS avec le Toronto FC (25 000), en NBA avec les Raptors (+18 000) et évidemment dans leur sport national avec le hockey sur glace : Maple Leafs en NHL (+18 000), Marlies en AHL (+5 000), Sceptres dans la récente ligue féminine PWHL (8 000).

Et l'incorporation des salles au sein même du centre-ville est épatante. Le Rogers Centre est collé à la Tour CN et la Scotiabank Arena fait partie du même espace que la station de bus et de train. Ça place la vie culturelle et sportive dans le quotidien de la population.

Et en un seul arrêt de train (6 minutes) depuis Union Station, vous rejoignez la station Exhibition GO dont la sortie donne sur le stade de football BMO Field ou la salle Coca-Cola Coliseum utilisée par les Toronto Marlies ou Sceptres.

Comment faire mieux agencée et pratique ?

La billetterie

Le système de billetterie vaut aussi bien pour les Toronto Maple Leafs que les Toronto Raptors, et peut s’élargir à toutes les franchises NBA et NHL : Ticketmaster (.ca ou .com) a malheureusement un quasi monopole sur le marché.

J’ai personnellement pris mes tickets en Insider Presale. Il suffit de chercher le code sur les réseaux sociaux (Twitter, Reddit) pour gagner quelques heures ou un jour de priorité sur la vente générale des tickets.

Néanmoins, malgré des taux de remplissage très élevés, il y’a de la disponibilité jusqu’au jour J sur les tickets puisque le marché est dérégulé : il est légal de revendre au-dessus des prix officiels. Et les abonnés ne doivent pas assister pour la plupart à tous les matchs, entre le rythme effréné des matchs, le coût d’une place et les bénéfices potentiels à en tirer ça fait des bons arguments pour revendre. Ticketmaster se fait évidemment un malin plaisir à créer ce marché et prendre sa part avec des frais s'additionnant à d’autres frais illégitimes. Vous avez ainsi toutes sortes d’offres et de prix…A vous de voir si vous voulez acheter à l’ouverture ou tenter votre chance sur la revente.

Toronto Maple Leafs - New York Islanders
Sec 320, Row 12, Seat 16 - 17, 231$ (155€).

Pour ma part, les Toronto Maple Leafs étant une franchise populaire et dominante en NHL, il me semblait mieux d’acheter mes places à l’ouverture. C’est d’autant plus mon argument qu’en hockey sur glace une vue en tribune haute est suffisamment agréable pour me sembler pertinente.

Toronto Raptors - Brooklyn Nets
Sec 306, Row 6, Seat 9 - 10 97$ (65€).

Pour la NBA, on a également joué la sécurité avec l’achat à l’ouverture. Mais je m’étais dit qu’on verrait des offres bien plus alléchantes au cours des mois à venir et surtout à l’approche du match. Du coup, j’ai pris les tickets les moins chers pour ne pas avoir trop de regrets.

En effet, si les Raptors restent une équipe aussi populaire que les Maple Leafs, ils sont sur une phase de reconstruction comme leur adversaire du jour. C’est donc deux des pires équipes NBA et les prix officiels ne valent certainement pas le spectacle sur le terrain.

Pourtant, en checkant de temps en temps sur la billetterie, les prix n’ont pas excessivement baissé comme je m’y attendais (parce que c'était le nouvel an ?) : rien à 40-60$, des prix qu’on retrouve pourtant chez de nombreuses autres franchises NBA. On n'avait ainsi pas beaucoup mieux à espérer à ce prix. Et quelques centaines de tickets sont ainsi restés invendus.

Et c’est là que ça devient intéressant. Jusqu’au début du match, vous pouvez voir un plan de la salle avec les places disponibles à la vente/revente sur Ticketmaster. On s’est donc faufilé naturellement en tribune basse pendant les échauffements (le “stadier” s’occupait d’un autre groupe). Et on s’est positionné sur 2 sièges disponibles à la revente et hors de prix (4 sièges côte à côte à 300$ la place). En sachant qu’il restait de nombreux sièges en vente, mieux placés et/ou à des prix bien plus acceptables.

Alors franchement, si vous allez voir un match NBA dans une salle dont la hype est pas exceptionnellement folle, vous devriez toujours trouver une astuce pour vous repositionner bien mieux sans payer des prix complétement fous. Quitte au pire à rester dans la même tribune pour ne pas trop en abuser. En prenant note de cette nuance lorsqu’on parle d’un événement sold-out : ce n’est pas synonyme d’un événement dans une salle pleine. C’est simplement un événement dont les billets ont tous été vendus au moins une fois, abonnements compris. Et ça a son importance sur un marché américain ou canadien régi par Ticketmaster où la revente pour réaliser des profits est légale.

C’est encore plus facilement vérifiable sur les concerts aux USA. Des artistes peuvent vendre toutes les places en quelques minutes et quelques heures plus tard la moitié sont remis en vente sur Ticketmaster (et d’autres plateformes), et ne trouvent pas forcément preneur car la demande “à n’importe quel prix” a été surestimée par les revendeurs (la tournée d’IU aux USA par exemple)… Puis y’a aussi les gens blindés qui en ont rien à faire de perdre un millier de dollars. Probablement là où je me suis assis. En témoigne par exemple un voisin qui a enchaîné les Gin Tonic à 18$ pendant tout le match, jusqu’à être ralenti parfois (pour la forme) par le personnel de la salle. Lui a dû approcher les 150-200$. A savoir qu'avec un QR Code présent sur l'accoudoir on peut réclamer à distance le personnel sans jamais avoir à se déplacer pour consommer.

La Scotiabank Arena

J’ai déjà été amené à vous parler de l’excellente accessibilité de la salle donc ça va être court, il y’a toujours moins à dire d’une salle que d’un stade. On notera très simplement que l’habillage extérieur (les lumières) changent en fonction du hockey ou du basket pour s’adapter aux couleurs des franchises. Et de magnifiques statues qui rendent hommage à de nombreux joueurs historiques des Maple Leafs. L’histoire des Raptors est beaucoup trop récente pour avoir cette chance, bien qu’ils se soient décidés cette saison à retirer le maillot de Vince Carter.

Pour le reste, c’est du grand classique d’une salle. A l’intérieur, ça reste pareil le jour d’un match NHL ou NBA : les bannières des deux franchises restent accrochées, etc. On ne s’approche pas des sentiments que peuvent procurer les stades.

On peut faire un petit détour par les prix dans la salle en bref (taxes exclues) :

  • 8 dollars canadien une boisson sans alcool

  • 10 dollars des frites, un hot-dog, un paquet de chips, de bonbons, du popcorn, une glace.

  • à partir de 15 dollars des sandwichs plus qualitatifs, des poutines, des boissons alcoolisées (725ml), etc.

L’atmosphère

Et maintenant, voyons voir l’atmosphère d’un match NHL et NBA. Pour le préciser en amont, j’avais absolument aucune attente là-dessus. Pour moi ce sont des peuples complètement à la rue face à la culture du supportérisme européen (et pas seulement l’Europe). Ils auront toujours quasiment tout à nous envier.

NHL : Toronto Maple Leafs - New York Islanders, 31/12/2024

Ce n’est sans doute pas un match NHL qui allait s’en sortir le mieux : c’est un sport moins accessible pour le show puisque c’est joué sur la glace (moins de créativité permise pendant un temps-mort), qu’avec les protections les joueurs ne peuvent pas donner le même sentiment de proximité que des joueurs NBA (émotions, trash-talking, etc). Et en élément de comparaison, on a une excellente culture ultras aux portes de la France : en Allemagne et en Suisse.

A moins d’être un expert hockey sur glace, de savoir analyser et profiter du niveau supérieur des joueurs, c’était impossible qu’un match NHL puisse apporter plus qu’un match de DEL ou National League. C’est important de le dire car les non connaisseurs ont tendance à rêver d’abord de sports américains : rêver d’un match de hockey aux USA avant de s’intéresser à un seul match en Europe par exemple. Mais à quelques heures de chez nous, on a des choses excellentes et meilleures pour un prix au moins 3x inférieur, dans des salles pratiquement aussi grandes et aussi pleines…

Et ce sentiment, je le garde après ce match des Maple Leafs, pourtant l’une des meilleures équipes de la saison.

Cela ne m’empêche évidemment pas d’avoir apprécié le match, j’essaie seulement d'apporter des nuances et une ouverture d'esprit. Par exemple, j'aime beaucoup l’atmosphère apportée par tous les gamins qui viennent avec des pancartes et des messages marrants pour leur joueur favori (échanger son frère contre un puck/maillot), etc. Ou le fait que quasiment tous les spectateurs portent un maillot des Maple Leafs (qui coûte 200-300$). On ressent l'énorme passion autour de la franchise.

PS : les parents qui peuvent pour la première fois payer une place à leur gosse pourraient leur payer un abonnement pour le même prix en Europe. Exemple : 130€ Kolner Haie jusqu’à 18 ans, même “divertissement” et même affluence de 17 000 spectateurs.

Sinon, c’était assez creux sur le reste. Pas de clips ou de show de lumières particulièrement développés qui puissent procurer des frissons et les placer au-dessus des grandes ligues européennes. Une ambiance terne qui décolle seulement si ça vient balancer des t-shirts gratuits (qui ne valent pas mieux qu’à porter en pyjama) dans les tribunes. Ce qui vient même détourner l’intérêt du public du match qui a pourtant repris. Ce que je trouve personnellement assez gênant, faisant passer les spectateurs pour des bêtes de foire. Le show à l’américaine.

Heureusement, on n'enlèvera surtout pas le fait que la NHL représente le plus haut niveau de ce sport. Donc on passe quand même un bon moment à regarder ça, même s’il faut s’accrocher sur un événement qui tire en longueur (3 heures). Si j’ai l’impression d’être un peu dur, laissez-moi l’être encore un peu plus : le match d’AHL (niveau inférieur) auquel j’ai assisté à Laval (près de Montréal) était également un événement mieux organisé et plus spectaculaire. Ça commence à faire beaucoup.

NBA : Toronto Raptors - Brooklyn Nets, 01/01/2025

Quand le lendemain, on doit y retourner pour un match entre deux cancres de la NBA, on peut imaginer qu’on ne passera pas une meilleure soirée que la veille. Le but de ces deux équipes : perdre le maximum de matchs dans la saison pour bien se positionner à la draft, ce que faisait très bien les Raptors avec 11 défaites consécutives.

Néanmoins je connais bien mieux la NBA et toutes les équipes, en plus d’avoir une longue affinité avec les Toronto Raptors : Merci Vince Carter puis l’alchimie entre la paire Lowry/DeRozan. Quand les équipes sont au complet, elles ont toutes des joueurs suffisamment talentueux pour susciter notre curiosité. Malheureusement les Raptors n’ont pas une seule fois pu jouer avec leur meilleur 5 de la saison. Le match du jour voyait le retour de quelques joueurs (Quickley), mais toujours l’absence de RJ Barrett. Cependant avec les grands espoirs Scottie Barnes et Dick côté Raptors, j’avais mon bonheur. Et côté Nets, j’étais heureux de voir le cadavre de Ben Simmons et D’Angelo Russell, joueur individuellement spectaculaire.

Malgré les faibles performances de l’équipe, j’étais agréablement surpris en avant-match de voir que les Toronto Raptors gardent la même aura auprès des fans. Définitivement, comme le dit mon t-shirt : “Toronto is a basketball city”. Les gens sont enjoués à l’idée de voir cette équipe, c’est beau. Au prix des places, ils ont peut-être là non plus pas régulièrement l’occasion de voir un match. Pour le public présent, chaque match devient ainsi un grand événement.

Et contrairement à mes critiques sur la NHL : un match NBA c’est vraiment du show qui tient en haleine à chaque instant. Ils savent à leur manière compenser l’absence de culture du supportérisme, qu’on retrouve déjà plus difficilement que le hockey en Europe sans avoir à s’éloigner de la France (Grèce, Serbie) même si l’Euroligue est une autre manière de voir des grands matchs à Paris ou Lyon.

Comme l’a dit tout récemment Evan Fournier : il y a une différence très, très grande déjà dans l'impact physique, dans la vitesse. C'est de plus en plus up-tempo. C’est pareil entre NHL et Europe mais puisque je ne maîtrise pas le sport, l’écart de niveau a moins d’importance.

Au moindre temps-mort, on a des animations plutôt amusantes et divertissantes. Que ce soit déjà avec la mascotte ou des cheerleaders (pour différencier de la NHL), puis tous les grands classiques des kiss cam, des t-shirts (toujours dégueulasses) à gagner, d’autres jeux stupides.

Les joueurs participent également très bien à la fête en célébrant les paniers, avec le trash-talking, etc (Scottie Barnes nous a fait une belle danse sur un 3 points). Même si la Ligue tente incompréhensiblement de freiner ça en pénalisant d’une faute technique le moindre excès.

Et puisqu’on a eu un match qui se jouait en deux possessions d’écarts pendant 3 quart-temps, avant l’insolence au tir des Raptors sur le dernier QT, la salle a explosé à de nombreuses reprises : sur des successions de tirs à 3 points, des dunks consécutifs à des pertes de balles des Nets, une tentative (ratée) d’alley-oop, etc. C’était du grand basketball.

Les statistiques le disent encore mieux que moi :

  • Scottie Barnes en 33 points à 14/18 (3/4 à 3 points) et 13 rebonds.
  • Dick à 9/17 (4/8 à 3 points).
  • Quickley à 21 points et 15 passes.
  • D’Angelo Russell à 9/13.
  • Ben Simmons à 1/6 (c’est la base).

Et également quelques images fortes sur des blessures des joueurs des Nets.

J’ai sans doute eu de la chance pour le coup. En tout cas je me suis RÉ-GA-LÉ comme je n’osais plus l’imaginer. Avec une place de fou que je n’ai pas payé pour voir ça dans les meilleures conditions.

L’expérience groundhopping

On ne va pas au Canada seulement pour voir du sport. Mais dans ce domaine, les Toronto Raptors ont bien rattrapé le coup suite au match de NHL seulement passable. Mon affinité pour les Toronto Raptors a été récompensée et je repars avec encore un peu plus d’admiration pour cette franchise sous-cotée en NBA (puisque non américaine donc souvent oubliée médiatiquement). On va garder un œil sur le projet Scottie Barnes et Grayson Dick, en espérant que ça dure.

Après, toutes proportions gardées, j’étais et je reste plutôt de l’avis que je ne vais pas claquer un budget pour aller aux USA et voir d’autres matchs de sport dans des salles américaines (à moins que ce soit du sport universitaire). C’est quand même d’une popularité un peu surévaluée à moins d’être un immense fan des ligues/franchises concernées et/ou fasciné par les joueurs/célébrités.

Cela sera toujours mieux ou moins aléatoire de miser sur de l’Euroligue en Grèce ou en Serbie, dans des ambiances qui se rapprochent de ce qui nous plait dans le football. Même si l’abondance des matchs dans une saison NBA ou NHL a le mérite de pouvoir nous faire enchaîner des événements sportifs de très haut niveau au quotidien, avec une programmation précise connue dès l’annonce des calendriers. Et parfois à partir de quelques dizaines de dollars américains (mais malheureusement pas ce coup-ci à Toronto).

Point +

L'architecture fascinante de la ville.
Les graffitis au moindre espace disponible.
Le multiculturalisme de Toronto.
Du sport à foison: NBA/NHL/MLB/MLS/AHL/PWHL.
Avec des salles/stades en plein centre-ville !
La qualité du match des Raptors et des stars.
L'ambiance NBA très convaincante sur ce match.

Point -

Moins de spectacle sur le match NHL des Maple Leafs.
Pays en retard sur le rail : trajet Montréal - Toronto trop long.