Le toit du stade japonais accuse son âge, et devant ce grave problème, le club de football d'Oita prend des décisions importantes comme l'interdiction des parapluies.
Le 24 janvier dernier, la préfecture d'Oita annonçait qu'elle allait consacrer six mois à l'examen des câbles métalliques du toit mobile du Resonac Dome Oita. En mars de cette année, une inspection a révélé que les câbles métalliques de 7,5 cm de diamètre qui ouvrent et ferment le toit, étaient devenus obsolètes : plusieurs des 20 câbles ont été trouvés partiellement cassés à la surface.
Le toit du Resonac Dome Oita est doté d'un mécanisme unique d'ouverture et de fermeture qui utilise un treuil souterrain commandé par ordinateur pour enrouler un câble métallique le long de la poutrelle de l'arche, ce qui prend 20 minutes à chaque fois pour l'ouvrir et le fermer.
En réponse, Oita Trinita, qui utilise le stade comme domicile, a annoncé que le toit ne pourra plus être ouvert et fermé pour les matchs à domicile cette saison après le 22e match de J2 League contre Van Foret Kofu qui a eu lieu ce 29 juin.
Pour des raisons de sécurité, les parapluies ne seront pas autorisés à l'intérieur du stade et les spectateurs seront priés de porter des imperméables, des ponchos ou d'autres vêtements de pluie lorsqu'ils assisteront aux matchs, les jours où les nuages déverseront leurs eaux.
Ces restrictions seront valables aussi pour les rencontres du Verspah Oita, pensionnaire du Japon Football League, 4ème division japonais de football, comme pour la rencontre du 20 juillet face à Sony Sendai.
Selon Oita Asahi Broadcasting (OAB), le stade a fonctionné une quarantaine de fois au cours de l'exercice 2023, mais 23 ans après l'achèvement du stade, les câbles métalliques, qui sont généralement considérés comme ayant une période de remplacement de 15 ans, se sont finalement détériorés.
La préfecture d'Oita doit décider des réparations et autres mesures à prendre.
Pour les supporters que nous sommes, ces restrictions n'en sont pas vraiment, c'est ce que nous vivons lors des jours de pluie dans un stade classique. Sauf que pendant la saison des pluies, un toit doit faire beaucoup de bien.
Mais c'est surtout la similitude avec un autre stade qui nous a donné l'idée de vous parler de cette malheureuse aventure ; le toit du Stade Olympique de Montréal. Une idée extraordinaire d'ingénieurs, pas toujours en accord avec l'environnement local et qui demande un minimum d'entretien que les collectivités et clubs daignent suivre. Et à la fin c'est souvent le contribuable qui doit payer les lourdes factures.