Kasimpasa - Umraniyespor

La programmation de Super Lig nous a donné l'opportunité de faire Kasimpasa samedi après-midi avant le match du soir de Besiktas.

Rien n'était à attendre de ce match entre deux des pires fanbases de Super Lig (c’est ce qu’on m’a dit) mais l'emplacement du stade est parfait pour enchaîner les deux matchs. Il est dans le centre d'Istanbul. Et le billet ne coûtait que 3€ en latérale. Le Passolig (carte de supporter neutre ou d'un club) n'en reste pas moins obligatoire.

Retrouvez notre guide sur la billetterie en Turquie ici.

En effet, même sur l'un des matchs les moins attractifs possibles, on ne lésine pas sur la sécurité en Turquie. Présence policière disproportionnée, multiples fouilles et interdiction d'à peu près tout ce que vous possédez (par exemple pièces, gel hydroalcoolique) : depuis mon premier séjour à Istanbul je ne prends plus le risque et me présente au stade sans mon appareil photo. Sur mes expériences foot dans plus de 25 pays c'est le plus strict et restrictif. Entre les stadiers la police, ils étaient pas loin d’être aussi nombreux dans notre tribune qu’on était de spectateurs.

Le stade porte le nom d’Recep-Tayyip-Erdoğan, en hommage au Président issu du quartier et pour lequel il a joué au cours dans sa jeunesse. Il est plutôt correct, tout d'abord par la vue qu'on a sur celui-ci en arrivant. Plutôt sympa de voir le stade d’en haut. Puis de l'intérieur ça fait le taff. Mais peut-être que ça gagnerait à ouvrir moins de tribunes ?

Mais que puis-je dire de supplémentaire d'un tel match ? Même bien combiné avec le match d’un des grands clubs d’Istanbul, ça ne présente pas d’intérêt sinon celui de s’ajouter un stade supplémentaire sans aucun effort financier ni d’un véritable détour au cours d’une visite d’Istanbul. En fonction de la durée du week-end et de l’adversaire, chacun jugera par lui-même la valeur qu’il donne à un match de Kasimpasa.

Malgré tout, pour nous c’est très bien passé dans un week-end de 48 heures. En étant le même jour que le match du Besiktas, ça nous laissait quartier libre le dimanche, pas plus mal.

Je dois quand même préciser qu’il y’avait quelques supporters des deux clubs qui chantaient mais on les comptait sur les doigts de la main. C’était donc insignifiant dans notre expérience. Pas de quoi m’empêcher de somnoler pendant le match après notre vol aller de nuit…

C’est un stade que je ne pourrais refaire que si l’adversaire est un gros club d’Istanbul.