L'administration flamande vient de rendre son rapport défavorable à la ministre flamande de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Aménagement du Territoire. Mais Ghelamco y croit toujours...
Dans la vie, l'espoir fait vivre, mais quand on vous met autant de bâtons dans les roues, il faut se rendre à l'évidence : on n'en veut pas de votre projet. Pour ceux qui ont ignoré les neuf précédentes actualités sur le Stade National de Belgique, nous vous invitons à les relire, ça sera plus simple pour comprendre le problème avec l'enceinte ; nous vous conseillons celle sur le refus de permis de construire de Grimbergen, tout y est résumé.
Le "coup de grâce" au projet serait donc ce rapport que nous parlions en novembre dernier, et qui a été transmis à sa ministre de tutelle, Joke Schauvliege. L'élue devrait suivre l'avis de l'administration flamande, surtout qu'un nouvel élément joue en la défaveur du projet puisque ce dernier dépasserait les 50.000 m² de zones récréatives, ce qui est contraire aux règles urbanistiques de la Région.
Du côté de Ghelamco, on croit toujours au projet. Et surtout on essaye de mettre en évidence les erreurs commises par les administrations locales : les retards dans les réponses, la pauvreté de ces même réponses ne permettant pas au promoteur de faire évoluer son projet dans le bon sens.
Il faut être bien clair, les autorités flamandes ne veulent clairement pas de ce nouveau stade, et ils ont tout fait pour.
Est-ce le dernier épisode ?
