La ville fantôme va reprendre vie, avec un centre sportif comprenant un stade de 15 000 places.
Agdam, signifiant maison blanche en azéris, était un grand centre culturel du Karabakh, un état constitué dans l’est de l’Arménie historique sous la suzeraineté iranienne. C'est aussi l'un des symboles de la guerre entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. En 1993, la ville passe sous contrôle du gouvernement et de l’armée séparatiste pro-arméniens, voulant reconstituer la grande Arménie. Le 10 novembre 2020, un accord est signé entre les deux pays et la Russie, pour restituer la ville et la région aux azéris.
Bakou doit occuper le terrain, et donner l'envie à azéris de s'y installer. Un parc industriel est en cours de création, afin de proposer du travail, et un grand parc forestier de 125 hectares sera aménagé. Il sera alimenté en eau avec la remise à niveau du canal qui traverse la ville.
Et pour les loisirs ? "Dans un quartier sportif, il est prévu de construire non seulement un stade de football, mais aussi des terrains intérieurs et extérieurs pour diverses compétitions sportives. Il est prévu de concevoir une école secondaire sport-étude, et un camp de sports d'été pour les enfants qui viennent ici d'autres régions d'Azerbaïdjan", a déclaré Emin Huseynov, représentant spécial du gouvernement pour la région.
Les travaux de conception ont déjà débutés, mais aucun calendrier n'a encore filtré.
Le sport pourrait être au cœur du renouveau d'une région déchirée, une lueur d'espoir pour faire revivre la ville.
Affaire à suivre.