La MEL a été condamnée à verser pas moins de 28,5 millions d'euros à Elisa, l'entreprise en charge de la construction et de la gestion.
En août 2012, le Stade Pierre-Mauroy était inauguré en grande pompe. Lille et sa métropole se dotaient d'un outil moderne et modulaire pour accueillir des rencontres de football avec le LOSC, mais aussi des matchs de basketball et de tennis.
Sauf que depuis 2017, la Métropole Européenne de Lille et Elisa, filiale d'Eiffage, s'affrontent devant les tribunaux. En question, le surcoût du chantier que le constructeur a du prendre à sa charge ; un surcoût estimé à 132 millions d'euros, soit 45% de plus que le coût initial. Les délais aussi s'allongent.
La MEL estime que le constructeur a sous-estimé le chantier, alors que pour Elisa, c'est la lenteur administrative et les demandes de report des anti stades qui ont fait exploser la note. De plus, la filiale d'Eiffage pointe du doigt le contrat la liant à la MEL pour une durée de 31 ans. Ce dernier ne rapporte pas assez pour que le projet soit rentable.
Devant les tribunaux, Elisa a gagné son premier bras de fer, puisque la MEL a été condamnée à verser 28,5 millions d'euros au constructeur ; initialement, la filiale d'Eiffage réclamait pas moins de 150 euros.
Il reste maintenant à la MEL de faire appel pour que cette histoire dure quelques années.
