Pour préparer Paris 2024, le stade national va avoir droit à quelques ajustements esthétiques et administratifs.
L'an dernier, les rumeurs fusaient sur l'avenir du Stade de France, avec un projet de toit à plus de 450 millions d'euros. Pendant trois ans, l'enceinte des équipes de France de football et rugby devaient fermer.
Tout le monde est redevenu sage et conscient que les Jeux Olympiques de 2024 se veulent sobres et sans investissement démesuré. De ce fait, le gouvernement n'a décidé d'investir que 50 millions d'euros, avec un programme de rénovation revisité :
- la réfection des espaces publics (buvettes et restaurants), des locaux médias et des loges ;
- une modernisation de l’éclairage ;
- l'ajout de places pour les personnes en situation de handicap ;
- la rénovation du dispositif de vidéo-surveillance.
En 2025, le contrat de gestion du stade arrive à échéance, et du changement va avoir lieu. La relation avec le consortium formé de Vinci et de Bouygues est devenu néfaste, à la fois avec le gouvernement et avec les fédérations de football et de rugby ; la Fédération Française de Rugby a voulu construire son propre stade.
L'autre problème est le fait que l'enceinte du nord de Paris a du mal à vivre hors des jours de matchs, malgré la mise en place de visite par exemple. Il manque un musée sur l'histoire des équipes françaises de football et rugby par exemple. Espérons que l'édifice de 1998 sache se renouveler et se faire un espace central de vie.
