Alors que le club de la capitale française empile les grands joueurs comme dans un album Panini, son président a remis sur la table l'aggrandissement du stade ; sauf que ce n'est pas si simple que ça.
Le Paris Saint Germain rêve grand, très grand ; l'arrivée du meilleur joueur du monde en est la preuve. Par contre, le club joue dans un stade vieux et trop petit (47 000 places environ). Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, a été clair, net et précis : "Agrandir le Parc des Princes est une obligation".
Il pense à une capacité d'environ 80 000 places, afin de concurrencer tout d'abord les autres pensionnaires de Ligue 1, comme le tenant du titre, le LOSC avec le Stade Pierre Mauroy et ses 50 186 places, l'OL avec le Groupama Stadium et ses 59 500 places, ou l'OM avec le Vélodrome et ses 67 000 places.
Sauf qu'il a un mais... plusieurs en fait.
Tout d'abord, le Parc des Princes appartient à la Mairie de Paris qui ne veut pas le voir disparaitre ; au cas où l'idée de le détruire pour en construire un autre fasse son petit bout de chemin. Puis géographiquement, le stade est situé dans un quartier résidentiel assez dense, le périphérique parisien passe sous l'enceinte, et le Stade Jean Bouin est juste à côté ; un manque de place évident, réduisant rapidement la voile à tout projet d'extension.
Il est vrai que la mairie de Paris, propriétaire du stade, a bien dans ses cartons un projet d'extension, mais autour des 55 000 à 60 000 places ; trop peu selon le président du PSG qui pourrait déterrer un projet de 2015 d'un stade de 75 000 places.
Par contre, quid du financement, en espérant qu'il ne provienne pas que de l'argent public, surtout pour un stade utilisé quasi exclusivement par un seul club apte de s'offrir tous les joueurs qu'il veut.
Affaire à suivre.
