Quinze ans après, le chantier du grand stade du Valencia CF va enfin reprendre, mais ne verra pas la Coupe du Monde FIFA 2030.
Il y a vingt ans, le pensionnaire de LaLiga marchait sur l'eau. Valencia CF avait fait le doublé Liga - Coupe de l'UEFA en 2004 et deux finales de Ligue des Champions en 2000 et 2001. Le club a même été élu meilleur club du monde en 2004.
Et pour continuer sur sa lancée, se sentant trop à l'étroit dans Mestalla, la maire de Valence de l'époque, Rita Barbera, lançait l'idée de construire un tout nouveau stade, le Nou Mestalla et ses 75 100 places.
En 2007, les travaux commencèrent, et puis deux ans plus tard, les caisses sont vides ; la mairie pensait pouvoir payer le stade avec les revenus de la vente du terrain du stade actuel. En 2013, sur-endetté, le club est revendu à Peter Lim, un singapourien, l'une des plus grosses fortunes du monde, qui proclama que le nouveau stade serait terminé pour 2019, puis 2023... Le nouveau propriétaire du club abandonne progressivement le projet, tout comme l'équipe.
Depuis le contrat entre la ligue espagnole et CVC, à l'image du contrat que la France a aussi signé, les clubs se doivent d'investir dans leurs infrastructures, et donc la mairie a donné son feu vert pour la reprise du chantier.
Rien n'est encore fait, car le club doit trouver un entrepreneur qui veuille bien reprendre les travaux sur une structure laissée à l'abandon depuis 15 ans.
Si tout se passe bien, le stade devrait voir le jour d'ici 2027, mais malheureusement, il n'a pas été sélectionné pour accueillir des rencontres de la Coupe du Monde FIFA 2030 ; le comité d'organisation n'a pas du avoir confiance dans le club, et on ne peut que les comprendre.